samedi 7 mai 2011

Julien Gracq


Tout livre pousse sur d’autres livres, et peut-être que le génie n’est pas autre chose qu’un apport de bactéries particulières, une chimie individuelle délicate, au moyen de laquelle un esprit neuf absorbe, transforme, et finalement restitue sous une forme inédite non pas le monde brut, mais plutôt l’énorme matière littéraire qui préexiste à lui. (Préférences, Pourquoi  la littérature respire mal, page 82) Julien Gracq, Familiarité du livre, Paris, José Corti, 2002. 

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