Charles-Albert Cingria nous dit,
dans La grande ourse (p
39) : « Il ne faut donc pas craindre d’imiter ni même de copier
textuellement, de photographier, de mouler, quand ce qui nous a devancé est du
bon travail fait comme sur votre ordre et pour vous. […] (le génie consiste à
bouger) un rien à quelque que chose de pas très bien placé qui devient parfait.
Celui qui bouge a un mérite essentiel ». Evidemment, dans les habitudes de
son auteur, ce texte est très long, j’en extrais l’idée centrale qui me semble
éclairante, mais allez-y donc voir, vous ne serez pas déçu… C'est en copiant qu'on devient copain !
Ven. 2 mars 1755. Écrire l'histoire de son pays et de son temps, c'est repasser dans son esprit avec beaucoup de réflexion tout ce qu'on a vu, manié, ou su d'original sans reproche, qui s'est passé sur le théâtre du monde. Ven. 24 septembre 1943. Les gens qui m'ont connu de près m'ont toujours tenu pour un homme qui ne ment jamais, et, de plus, dénué de toute imagination. Cela pour répondre aux réclamations de tiers intéressés. Dim. 1 avril 2002. Il faut une grande hardiesse pour oser être soi.
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